Etape 26 - Langue de Barbarie - Cormorans, crabes et ibis rouges
Mardi 25 septembre 2018. Le temps d'observer la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et le fleuve Sénégal et nous remontons à bord de notre pirogue où Ibou, notre guide, nous attend avec de nouvelles blagues...

Une nouvelle petite photo-souvenir avec mes compagnons suisses d'embarcation et nous remontons de nouveau le fleuve.

Naviguer le long du fleuve, avec en vue la ligne d'eau de l'océan, est une expérience unique. Il semble un moment que le temps se soit arrêté, que nous soyons à notre tour plongé dans un lointain passé, quand les hommes, ici, venaient encore pêcher pour subvenir aux besoins de leur famille.


Sur la longue langue de sable, les oiseaux sont encore très présents. Hérons cendrés et cormorans scrutent attentivement la surface de l'eau en quête de poissons.

Sur la plage, les crabes d'eau douce cavalent à cent à l'heure à la pointe de leurs minuscules pinces. Un sixième sens les avertit immédiatement de notre présence toute proche, et sentant le danger, se précipitent à vive allure dans les eaux salées de l'océan afin de nous échapper.

Au-dessus de nos têtes, le vol groupé des pélicans vient cisailler le bleu du ciel. Majestueux magique comme leurs ailes blanches tachées de noir.

Plus loin, ô surprise, un ibis rose a déjà traversé les milliers de kilomètres de sa migration pour venir passer l'hiver au coeur de la Langue de Barbarie. Son long bec noir et son vol plané, agile, lui permettra d'attraper facilement ses proies à la surface du fleuve.

Au loin, sur les premières tiges vertes des palétuviers, les aigrettes patientent elles aussi le moment de capturer une proie.




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